Etudiante en première année de doctorat. Parallèlement professionnelle dans une association d’Education Populaire dans le 20e arrondissement de Paris, qui constitue mon terrain d’enquête pour la thèse. Depuis février 2021 (Second semestre) : Enseignante vacataire pour le DUT Carrières sociales option animation socioculturelle (Rennes 1) dans le cadre des TD « Education et sociétés » (1ère année) et « Pédagogies, Publics Contextes » (2e année).

Participation au Programme de Recherche Thématique 3  (PRT)  : « Socialisations, cultures et inégalités éducatives. »

Thèse débutée en novembre 2020.

Titre de la thèse : Les pratiques parentales dans le suivi de la scolarité des enfants : l’Association d’Éducation Populaire Charonne Réunion comme interface entre familles et Ecole. Sous la Direction : Pierre PERIER, Professeur des Universités, Université Rennes 2.

Afin de mener à bien leur travail de parents d’élèves, le faire concorder avec les objectifs scolaires et combler les missions que l’École ne parvient plus à assurer seule, les parents sont amenés à chercher un soutien auprès d’acteurs externes à l’École. Aujourd’hui, il est largement admis et reconnu que les individus n’héritent pas seulement d’un capital économique et matériel, mais aussi d’autres éléments fondamentaux, d’ordre social et culturel, dont ils peuvent tirer des avantages (ou désavantages) symboliques non négligeables. Dans une telle configuration, certains parents vont se tourner vers des acteurs externes pour pallier ce que leur « appartenance de classe d’origine » n’apporte pas pour espérer un meilleur résultat quant à leur « appartenance de classe d’arrivée » (Bourdieu, Passeron, 1970).

Il s’agit dans ce projet de s’intéresser aux parents d’élèves, qui établissent un ensemble de stratégies et de pratiques afin de répondre au mieux aux attentes scolaires ; en saisissant notamment divers leviers dans des espaces (dédiés ou non) que nous nommerons ici « l’interface », «une surface de contact » entre deux mondes, que sont l’Ecole et la famille.